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Violation de domicile | PV Isiah /!\ +18
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Lëan Vandorallen
Nom : Vandorallen
Age : 28
Crédits : 18950
Emploi : PDG d'Art Robot
Membre du Cercle
Lëan Vandorallen
(#)
Lëan arpentait les couloirs comme un félin qui ne voulait pas être surpris. Il avait pris soin de regarder le planning de l'homme dont il allait sciemment violer l'intimité. Il l'avait prévenu à de nombreuses reprises, mais l'inspecteur lui avait toujours répondu qu'il ne lâcherait en aucun cas l'affaire qui le concernait. En réalité, Lëan ne savait pas si c'était un jeu auquel ils s'adonnaient ou si Isiah était réellement dangereux. Pour l'heure, il ne souhaiter qu'une chose : chopper ce putain de calepins dans lequel il rassemblait toute sorte d'information sur lui et le Cercle. Il se retrouva devant la porte de l'appartement n°15 en un rien de temps. Il savait déjà tout de ses systèmes de défenses et suite au piratage de son dossier administratif, il connaissait également son code. Cependant, code ou pas, la caméra continuerait de filmer l’entrer. Il ne pouvait pas se permettre de laisser une preuve aussi flagrante. Ne sentant personne dans les environs, il entra le code et ôta tout de suite le haut du cadran, afin de se brancher directement dessus. Son interface chargea : le but étant d'atteindre l'interface centrale de l'appartement et d'avoir accès à la caméra. L'interface de l'entrée étant le seul passage qu'il avait pour y avoir accès. Il serait bien passé par l'Intranet pour directement trouver ce qu'il cherchait, mais les traces qu'il aurait laissées auraient pu rapidement le mettre en difficulté si quelqu'un d'assez doué trifouillait les traces laissées sur son passage. Lorsque le virus atteignit l'interface centrale, il eut accès à toutes ses connexions. Il rit silencieusement. Isiah n'avait pas grand-chose de connecté si ce n'était l'essentiel. Il se demandait vraiment quel genre d'homme il était pour avoir aussi peu de modules technologiques chez lui. Il fit tourner la caméra en boucle, préférant ne pas la couper. Il se déconnecta, remit le cadrant et ouvrit la porte. C'était sans compter son coude qui traversa le cadrant électrifier de la porte et qui le fit sursauter, contractant l'intégralité de son bras gauche. "Putain de merde." Il prenait bonne note qu'il devait à tout prix désactiver cette connerie la prochaine fois. Heureusement pour lui, c'était son bras robotique qui avait encaissé la décharge, mais il priait intérieurement pour ne pas avoir griller quelques circuits ou avoir endommager quelques chose.  

Le bras engourdi, il pénétra les lieux et un sourire fendit son visage. Isiah était un homme à collectionner les vieux bibelots, sans modules, sans fioritures : la sobriété et le rétro incarné. Il ferma la porte derrière lui et souffla en s'y adossant. Il aurait souhaité y entrer en d'autres circonstances, mais il était maintenant trop tard pour reculer. Il passa la main sur l'un des vieux canapés sombres - sans doute en faux cuir, tout en avançant. "Où tu caches cette merde, Isiah." Il commença par ouvrir tous les placards du bureau, feuilletant les documents qu'il y trouvait, avant de claquer le dernier dans un bruit sourd. "Bien évidemment, ça ne pouvait pas être facile..." Il monta directement la mezzanine pour se retrouver face à son lit. Il resta un instant immobile, arpentant les lieux, avant de s'avancer directement vers les tables de chevets. Il les ouvrit sans grandes convictions, soulevant par la suite les deux coussins, tâtant tout ce qui pouvait l'être. Isiah ne semblait donc pas écrire coucher dans son lit, ce qui rendait la tâche beaucoup plus difficile. "Putain de flic de merde... Tu ne pouvais pas être normal." Bien évidemment qu'Isiah, en bon membre de l'Autorité prévenant, avait soigneusement caché les données qu'il amassait. Il s'avança directement vers la penderie, touchant les murs pour savoir qu'ils étaient creux, avant de fouiller les tiroirs, où il tenta de ne pas s'attarder plus que nécessaire. Il claqua le dernier tiroir et un appel le fit se crisper. Il souffla en décrochant. "Oui Brooke ?" "Dis-moi que t'y es..." "J'y suis." "Dis-moi que tu as trouvé..." Il ne répondit pas, descendant deux par deux les marches. "Putain! T'es au courant qu'il va revenir ?" "Je fais au mieux. J'ai affaire à un flic sérieux et intègre, qui prend beaucoup trop son boulot à cœur." Il laissa un silence avant de reprendre. "Si t'étais ce genre de flic, tu cacherais où tes informations confidentiel ?" "Putain mais j'en sais rien! Dans le compartiment des chiottes dans un sac hermétique ?" Lëan regarda derrière tous les tableaux au mur. "ça c'est une planque de dealer... t'es vraiment flic ?" "Ferme là putain... En plus je ne l’ai même pas vue. Je ne sais pas s'il m'est passé sous le nez ou s'il n’est jamais arrivé. Grouille-toi !" Il souffla, immobile au milieu du salon. Il regarda tout de même la chasse d'eau, et sourit lorsqu'il n'y vit rien. "Isiah n'est pas un dealer... surprenant." revenant dans le salon, il arpenta les dessous de canapé et de fauteuils, mais commençait franchement à perdre patience et à manquer de temps. Il termina par la cuisine sans grande conviction, ouvrant les placards avant de tirer les tiroirs assez brutalement pour faire sauter leurs contenus - bien que la violence fût pour calmer ses nerfs, et non pour objectifs d'en bouger les objets. Ce fut donc par pur hasard qu'il fit bouger les couverts et fit apparaitre un bout de cahier. Son cœur bâtit de soulagement, et d'une excitation nouvelle :  la crainte de plus en plus forte de se faire chopper par le concerné. Il s'en saisit précipitamment avant de le feuilleter brièvement et de le noyer dans l'évier. Ainsi, l'écriture devint illisible. Pour cette intrusion, il avait préféré des vêtements passe-partout afin de ne pas être reconnus de la population, et surtout, vu comme un homme riche qui n'avait pas grand-chose à faire ici - bien qu'il avait décidé d'y habiter. C'était sans compter le sens du timing de l'inspecteur. Il pinça ses lèvres dans un fin sourire. Il était dans la merde, n'est-ce pas ? "Alors ?" Son œil indiquait à l'inspecteur qu'il était en plein appel. "Je te rappelle... si je peux." Il raccrocha en clignant des yeux, cassant le quoi de Brooke. Il laissa un silence, avant de contourner le comptoir de la cuisine. "Vous avez un très mauvais sens du timing, Inspecteur." Ou un très bon, cela dépendait de quel côté il se trouvait. Il écarta les bras, serrant les lèvres. "Vous pouvez toujours m'arrêter, mais nous savons tous les deux que je serai de libéré en quelques minutes, n'est-ce pas ?" Il garda une distance de sécurité. "Donc... pourriez-vous vous éloigner de la porte d'entrée, que je puisse passer ?"
Ven 27 Aoû - 21:44
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Isiah Black
Nom : Isiah Black
Age : 37
Crédits : 44750
Emploi : Inspecteur - Commandant Divisionnaire
Corporation
Isiah Black
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C’est ça qui est génial dans l’univers
VIOLATION DE DOMICILE
son côté imprévisible


L'Inspecteur passait une mauvaise journée. Une de ces journées où dès que l'on ouvrait l'œil on comprenait qu'on aurait mieux fait de choisir l'option panne d'oreiller. Une de ses journées qui faisaient que parfois on souhaitait amèrement de ne jamais être né.

En bref, une journée de merde.

Comme si le destin avait décidé de faire de lui son souffre douleur, rien n'avait été dans le bon sens jusqu'à ce qu'il arrive enfin devant son bureau sur lequel une tonne de paperasse avait été déposée avec un joli post-it qui disait:

"Tu apprendras que bien que tu fasses parti de mes meilleurs éléments de terrain tu es mon subalterne et je n'aime pas qu'on me tienne tête, encore moins qu'on continue les enquêtes dans mon dos. En d'autres termes, tu es puni. Privé de terrain jusqu'à ce que tu aies fini de me classer toute cette paperasse, tu as la vision nocturne il me semble, n'hésite surtout pas à faire des heures supplémentaires ça forge le caractère."

Le post-it n'était pas signé. Il n'avait pas besoin de l'être. En levant les yeux au dôme qui leur servait de ciel, Isiah Black savait très bien de qui venait cette punition sordide et infantilisante. Quand à la personne qui l'avait balancé dans le service ? L'inspecteur chercha des yeux la fameuse Brook et la fusilla séance tenante du regard alors qu'une nouvelle recrue apportait, un sourire mi-figue mi-raisin flanqué sur le visage une pile de papier encore plus haute que la première. Leroux avait la rancune tenace. Il soupira avant de se laisser tomber de tout son poids sur sa chaise devant le regard amusé de son collègue de toujours, duquel il ne se priva pas de rétorquer par une grimace agacée.

Et alors qu'il attrapa le premier papier de la pile avec la motivation d'un dépressif à la Journée internationale du bonheur son interface se mis à clignoter comme une guirlande de noël et à lancer dans son esprit encore embrumé par les coups de pute de la vie une alarme qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion d'entendre. Une intrusion ? Sérieusement ? Aujourd'hui ?

Il laissa mollement sa tête tomber sur son bureau. Comme si il n'avait que ça à faire.

Alors l'inspecteur attrapa la première pile de papier pour la jeter sans grande considération dans son sac avant de ressortir du commissariat pour sauter sur son Ora. L'abruti qui avait cherché à rentrer chez lui avait intérêt a s'être fait assez sonner par la charge électrique de son cadre de porte pour qu'il ai pitié de lui. Plus vite arrivé chez lui qu'au commissariat dans la matinée, l'inspecteur grimpa 4 à 4 les escaliers avant de tomber sur sa porte... fermée ? Elle n'avait pas été forcée? Enfin tout du moins pas physiquement forcée. De tout les suspect possible un nom un seul lui sauta alors à l'esprit. Qu'est ce que son robin des bois des temps modernes personnel venait foutre dans son appart du district 2 ?

Etrangement toute l'animosité qu'il avait engrangée sur le chemin s'évapora et il se rendit compte a cet instant qu'il n'avait pas prévu de corriger l'intrue dont il ne connaissait jusqu'à lors pas encore le nom à coups de poing mais plutôt de le découper en rondelle à en juger par les lames qu'il avait armé sur ses deux bras robotiques.

Bon, il n'avait manifestement plus besoin de ça. Il tenta de les rétracter sans grand succès et pesta devant sa porte pendant ce qui devait être une bonne minute avant d'abandonner et de rentrer calmement pour poser les yeux sur un Lëan manifestement coupable qui disait ne pas l'être. Tient, il avait déjà entendu ce genre de discours. Il referma comme il le pu la porte malgré son petit soucis technique avant d'indiquer à son interface de bien vouloir lui préparer un café vu qu'il allait galérer.

"Tu m'excuseras j'avais omis le fait que nous en étions au point d'une relation où je t'avais filé le code de mon appartement... Sympa ta tenue tu t'essaies à la classe moyenne ?"

L'inspecteur s'assied en jetant un œil à l'évier et à sa vaisselle toute particulière. Il était sérieux ? Foutre en l'air une enquête comme ça ? C'était tellement risible qu'Isiah n'avait même pas envie de réagir plus que ça. Il avait un cerveau à priori avec une mémoire... Certes pas infaillible mais une partie de ce qu'il savait requerrait toujours qu'il soit mort pour que Lëan Vandorallen puisse dormir sur ses deux oreilles sans se soucier des informations que détenait un flic intègre. Et Isiah doutait fortement être en danger sur ce point. Après tout il avait déjà échappé à la mort une première fois.

"C'est pas très gentil d'abimer mes affaires... Surtout après être rentré chez moi par effraction. Elle pique pas trop la décharge de la porte ça va ?"

Il soupira en le regardant, un pincement au cœur à l'idée de s'énerver contre lui. A vrai dire il n'en avait même pas le courage vu la paperasse qui l'attendait dans son sac. Mais pour la faire il allait devoir régler son soucis Edouard aux mains d'argent à moins de vouloir dire à Leroux : désolé j'ai découper les papiers avant même de pouvoir les numériser et les classer dans l'interface de l'autorité, vous pouvez me rappeler pourquoi on a encore des papiers d'ailleurs ? Tient c'est vrai. Isiah était tellement habitué a manipuler ces vieilleries qu'il ne s'était même pas rendu compte que Leroux se foutait ouvertement de sa gueule sachant que ces dossiers étaient probablement daté de la dernière panne générale qu'avait connu Océen, qui remontait à quelques années. Il se collerait bien des baffes parfois. Mais pas là. Là ce serait vraiment con de le faire.

"Je vais pas t'arrêté. D'une parce que j'en ai franchement la flemme, de deux parce que ça ferait trop plaisir à Leroux de me rajouter une pile de paperasse inutile qu'il aura retrouvée dans les archives du commissariat. Mais puisque t'es là, rend toi utile, tu peux réparer ça ?"

L'inspecteur posa ses deux coudes sur le comptoir en jetant à l'ingénieur un regard de chien battu en guise de supplique.

Mer 1 Sep - 12:20
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Lëan Vandorallen
Nom : Vandorallen
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Lëan Vandorallen
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Il ne put réprimer un sourire. Isiah le surestimait assez pour penser qu'il pourrait aisément s'occuper d'un cyborg. La flatterie était cependant appréciée, et le fait qu'il n'ait pas plus envie que ça de lui faire du mal, également. Il souffla. Il ne sut si c'était de soulagement ou simplement pour se redonner contenance, mais il prit l'initiative de se rapprocher de lui tout en jetant un coup d'œil à ses avant-bras. Le vouvoiement sauta, sans que Lëan y fasse vraiment attention. "Je ne sais pas à quel point tu as l'impression d'être une machine... mais je risque de manquer de compétence médicale pour..." Il fit un geste du menton vers ses lames. "Pour t'aider à les rétracter." Il fronça des sourcils. "Tu comptais vraiment attaquer ton intrus avec ça?" Il sourit. "T'es sûr d'être un flic intègre ?" Il saisit la base d'une des lames, s'attardant sur le métal qui se glissait sous sa peau. "Tu n'as pas de bras mécanique à proprement parler, donc le mécanisme doit être relié à tes muscles ou un truc du genre. Je ne suis pas médecin robotique, donc tout ce que je peux faire : c'est te les démonter." Il posa son doigt où il comptait désassembler l'arme. "J'enlève cette partie, sans toucher au reste." Il remonta son visage vers l'inspecteur, laissant un court silence. "Au passage, quelle que soit l'avancer de notre relation, je n'aurai jamais besoin que tu me files ton code." Il écarta les bras avec désinvolture. "J'aurai toujours ton code, que tu le changes après cette nuit ou pas." C'est à ce moment-là que son bras décida de faire deux soubresauts, ce qui le fit pincer des lèvres. "Fais chier..." Il ôta sa veste en cuir, puis déconnecta sa peau qui se décolla en une lumière bleue, avant qu'il ne la retire comme un gant, dévoilant son bras robotique. "Elle m'a engourdi un putain de bras qui n’existe pas, si tu veux savoir..." Il sortit ses doigts d'outillages pour enlever la partie du coude où la décharge avait débuté. "Et la prochaine fois, je la court-circuite..."   Il s'arrêta un court instant, réalisant qu'il venait tout juste de dire qu'il se réintroduirait chez lui. Il toucha quelques fils, jusqu'à en saisir un à peine noir. Il souffla du nez, agacé. Avant de remonter son bras, un autre soubresaut faisant tomber une de ses clefs Allen. "Elle ma quasiment griller une partie de ma motricité..." Il le regarda, provocant. "Je suis à peu près certain que ça te fais un bien fou de savoir ça." Il souffla en remettant sa peau, avec laquelle il allait pouvoir sentir celle de l'inspecteur. Il se fustigea un instant de profiter de cette situation, en sachant qu'il était en tort de A à Z. Par ailleurs, il ne prit même pas la peine de parler de ce foutu cahier qu'il avait noyé sans sa vaisselle sale. Il saisit le poignet de l'homme, tournant son bras pour positionner l'arme comme il le souhaitait. Il prit également l'initiative de boucher l'écoute de leur puce avec des torchons trouvés dans la cuisine. "Je te trouve plutôt bien équipé pour un mec rétro." Il ne put réprimer un sourire. "J'ai jamais vu quelqu'un avec aussi peu de modules technologiques chez lui... On m'avait dit que tu n'aimais pas plus que ça la technologie, mais je ne pensais pas autant." Il démonta la première lame. "Tu sais que tu es plus facilement piratable sans plus de modules ? Ta sécurité est vraiment moyenne..."Il redevint soudainement sérieux, attrapant son second bras pour commencer son travail. "Je te rappelle qu'on a essayé de t'exploser ET que tu t'es mis quelques membres de La Cavale à dos la dernière fois." la dernière fois où ils s'étaient également embrassés. Lëan se racla la gorge, un énième soubresaut le faisant rater sa manœuvre et taper sa clef dans la lame. "Pardon..." Il dévissa l'une des parties avant de continuer. "Je peux m'occuper de la sécurité de ta piaule si tu veux. Que ça n'apparaisse pas dans les dossiers administratifs non plus." Il haussa les épaules. "Je pourrai toujours y entrer si tu décides de réécrire sur moi, mais tu seras en sécurité face au gang." Il posa la lame sur le comptoir, son regard encré dans les yeux d'Isiah. "Écoute, je n’en ai rien à foutre de ce que tu peux découvrir sur moi. Je ne suis même pas sûr que tu puisses aller au bout de ta démarche... même si tu le voulais, ils ne te laisseront pas faire." Il n'expliqua pas qui était ce "ils." "En revanche, toi tu seras juste une ombre au tableau. Ils ne peuvent pas me laisser tomber, tu comprends ? Si je tombe, tout le monde tombe." Il détourna la tête. "Pour le moment, je n’ai pas le choix. Alors, arrête de creuser, s'il te plaît." Il arpenta les lieux, pinçant des lèvres. "Et laisse-moi m'occuper de ta sécurité, putain..." Lëan montrait une facette de sa personnalité, loin de la manipulation dont il faisait preuve en règle général. Loin du genre qu'il se donnait. Il laissa un court silence, hésitant. Il rangea ses doigts d'outillages, réajustant sa veste. Puis sans transition, il plongea son regard dans celui de l'inspecteur. "J'ai protégé ta sœur en l'emmenant dans ce bar la dernière fois, ok ? Elle était avec moi, c'était ça qui comptait. Le lieu et moi, tu n’as pas besoin d'en savoir plus. Quant au reste..." Il regarda un instant le plafond, avant de retourner sur son visage. "Ce n’est pas plus mal que tu es pris l'initiative à ce moment-là. S'ils pensent que tu es mon amant, ils ne te toucheront pas." Il s'attendait vraiment à ce qu'Isiah prenne la mouche, qu'il se frustre de ne pas tout savoir. Il craignait plutôt que la situation s'envenime, en sachant qu'il venait de s'introduire chez lui de surcroit. Cependant, Lëan était incapable de prédire les actions de l'inspecteur. Il semblait tout bonnement : imprévisible.
Mer 1 Sep - 15:03
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Isiah Black
Nom : Isiah Black
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Isiah Black
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C’est ça qui est génial dans l’univers
VIOLATION DE DOMICILE
son côté imprévisible


Isiah observa le jeune ingénieur s'approcher avec le sourire aux lèvres. Il n'avait pas réalisait comment ou depuis combien de temps mais il appréciait de le voir sourire, c'était presque devenu rassurant. L'inspecteur avait beau tout faire il ne réussirait pas a lui retirer le sourire impertinent qui ornait si souvent son visage. Ce sourire là pourtant, il était différent, sincère, plus doux.

"Toi manquer d'une compétence ?  T'es un petit génie, un câble ou une terminaison nerveuse c'est presque la même chose..."

Il pouffa a la remarque de Lëan. Oui. Oui il comptait bien découper en rondelle celui qui avait pousser sa journée de merde à son paroxysme. Mais c'était sans compter sur son joli minois, depuis il en avait même oublié quel muscle actionner pour rétracter ces merdes qu'il avait dans les bras.

"Intègre oui mais il m'arrive parfois de me lever du mauvais pied. Et Leroux n'a pas tenté de me radoucir ce matin, bien au contraire. Si tu veux du café sert toi, la machine doit avoir terminé. "

Il soupira en l'entendent dire qu'il ne pourrait pas faire mieux que les démonter, alors en prime il allait avoir le droit à un passage chez son médecin préféré ? Ce vieux fou avait déjà pris tellement de liberté lors de son accident, moins il le voyait, mieux il se portait. Isiah était intimement persuadé que cet homme avait un god complexe sordide qui lui agitait les méninges. Mais il fut vite coupé dans ses élucubrations lugubres par la sempiternelle vantardise du jeune hackeur. Pour le coup il ne doutait aucunnement des capacité de ce dernier, surtout pour obtenir ce qu'il désirait. Et ce... sur tout les plans.

Isiah repensa un instant à ce qui s'était passé au bar et il senti le rouge lui monter aux joues si vite qu'il détourna son regard de Lëan pour se racler la gorge en cherchant contenance dans le décor figé de son appartement. Tout n'avait pas toujours été aussi rétro. Jadis quelqu'un vivait avec lui, quelqu'un qui aimait la technologie, qui compatit trop sur elle. Il y avait chez Lëan ce soupçon étrange de déjà vu, de nostalgie d'un temps qu'il pensait presque n'avoir jamais vécu. Il posa ses yeux sur un des rares souvenirs qu'il avait bien voulu garder, un répondeur holographique. Un gadget qui au fond ne servait plus a rien depuis plus de 30 ans. Mais il l'avait acheté, pour faire plaisir à un homme qui voulait s'en débarrasser car ce petit objet de la taille d'un cadran de montre prenait 'trop de place'. Il avait été démonté modifié et adapté pour supporter les nouveaux implants dont la population disposait et servir de relais à son interface. Ou plutôt leur interface. Mais ce truc ne s'était plus rallumé depuis qu'il avait servi à la lâcheté de quelqu'un. Un message d'adieu impersonnel sur un répondeur holographique qui leur avait servit à échanger des mots doux. Ironique en un sens.  Il souri, un sourire triste avant de voir le bras de Lëan tressauter, et son sourire se transforma bien vite en grimace d'inquiétude.

Il l'observa en silence, l'écoutant déblatérer sur ce qu'il comptait faire au cadrant de sa porte la prochaine fois. Alors il y aurait une prochaine fois ? Etrangement une douce chaleur naquit au creux du ventre de l'inspecteur en l'entendant induire qu'il reviendrait un jour, et sans demander la permission. La lumière bleu qui émanait de son bras robotique avait quelque chose de fascinant. Etait-ce lui qui l'avait conçu ? Il était doué, mais il trouvait toujours le moyen d'impressionner un peu plus l'inspecteur. Lorsqu'il l'entendit dire que le savoir diminué ainsi devait lui faire plaisir, Isiah eu un petit pincement au coeur, il voulu le toucher, lui prendre la main pour lui faire comprendre par les geste ce qui était difficile à transmettre par les mots, mais il ne le pouvait pas, du moins pas pour l'instant. Il se contenta de planter ses yeux dans ceux de l'ingénieur. Un regard qui traduisait tout les sentiments qu'il éprouvait à son egard mais qu'il se refusait encore à avouer.

"Non bien-sûre que non, te faire du mal est bien la dernière chose que je voulais Lëan..."

Puis la conversation reprit étrangement son court. Comme si cet instant n'avait été qu'une parenthèse dans la trève que s'accordait les deux hommes. Isiah se laissa faire sans bronché, il avait appris à vivre avec les douleurs chroniques de son accident alors observer quelqu'un s'occuper des prothèses biomechaniques qui équipaient son corps ne lui faisait ni chaud ni froid. Quoi qu'un peu chaud lorsque cette personne était Lëan Vandorallen. Un rire chaleureux s'échappa de sa gorge lorsqu'il lui fit la remarque qu'il était quand même bien équipé pour un type rétro.

"Pour le cadrant de porte c'est une réclamation de ma sœur, je m'en serais bien passé, pour les lames, disons que je suis passé entre les mains d'un savant fou qui a jugé propice l'idée d'intégrer directement des armes sur un membre de l'autorité. Je m'en serais bien passé aussi, quoi que ça a son utilité pour découper des invités surprise en rondelle."

Il lui fit un clin d'œil avec en prime un sourire presque charmeur. Presque car au fond il n'aimait pas savoir que Lëan était entré chez lui par effraction, d'une parce qu'il aurait pu se faire tuer par n'importe quel tarré du district 2 pour la modique somme de 100 crédits, et de deux parce qu'il se sentait responsable pour l'état dans lequel son bras robotique s'était retrouvé.

"Disons que la technologie n'a pas été d'une grande aide quand j'en aurais eu besoin et que... enfin. Ca n'a pas toujours été comme ça ici."

Il n'en dit pas plus à ce sujet, il n'avait pas la force de se replonger à nouveau dans la mélancolie qui l'accablait chaque fois qu'il posait les yeux sur quelque chose qu'il avait oublié de jeter ou tenu à garder. Il soupira en l'entendant commencer sa Litanie. Mais il y avait quelque chose de différent cette fois. Cette fois Lëan s'inquiétait pour lui. Il fut d'abord surpris. Pris au dépourvu à toujours penser qu'il n'y a que lui qui s'inquiète pour les autres. C'était peut être le première fois qu'il entendait quelqu'un lui faire la leçon sur ce point. Mais a vrai dire Lëan était le seul au courant avec son supérieur et quelques intéressés du fait que ce véhicule piégé n'était pas un hasard.
Même sa sœur n'avait eu droit qu'à la version édulcorée des faits, et à son sens c'était mieux ainsi.

L'inspecteur hésita un instant et repensa à leur discussion au restaurant. C'est vrai qu'il ne lui avait jamais vraiment donné de répons quand à sa décision de continuer ou non son enquête sur lui. Puis il repensa au bar, à tout ce qui s'était passé depuis que ce gars était rentré dans sa vie comme un boulet de canon. Il soupira avant de laisser tomber sa tête entre ses bras et de se laisser aller à un râle de désespoir.

"Ok."

Il releva la tête pour regarder sérieusement l'ingénieur droit dans les yeux.

"J'arrête mon enquête sur toi et sur le cercle. Mais laisse moi t'éviter de te faire planter par hasard dans une rue du district 2 parce que franchement ça se voit à 3 km que ta veste vaux largement plus qu'un mois de mon salaire Lëan. Et évite de noyer tout mes cahiers..."

Il se pinça les lèvres avant d'ouvrir un nouveau tiroir et d'en sortir un cahier.

"Le contenu de celui-ci devrait t'intéresser et pouvoir te servir, il y a quelques semaines... Peu importe, prend le et fait ce qui est juste."

Il le lui tendit, le carnet contenait toute l'enquête qu'il avait mené encore une fois dans le dos de Leroux sur Tristan O'Loghlin et les aveux vidéos d'Harrison Collins reçu par le cercle sur sa boite privé. Il avait tout soignuesement couché sur papier et rangé dans la doublure du carnet une clef de lecture contenant toutes les preuves qu'il avait pu amasser ces dernières semaines.

Il étouffa à nouveau sa puce avant de s'asseoir en face de l'ingénieur.

"Merci... pour ma soeur." Puis explosa d'un rire franc en l'entendant pester sur la sécurité de son appartement.

"Ne soit pas trop invasif, c'est la première fois que tu mets les pieds chez moi, et puis tu ne sais même pas où je planque mes armes. Qui me dit que tu ne vas pas truffer mon appartement de caméra pour pouvoir m'espionner pendant que tu m'envoies des messages les soirs où tu t'ennuies ?"

Avec un regard malicieux il se leva pour aller chercher deux tasse et leur verser du café.

"Pourquoi tu me dis ça, tu aimerais qu'ils pensent que je suis ton amant ou tu aimerais que je sois ton amant tout court Lëan ?"

Cette entrevue hors du temps avait quelque chose de rafraichissant, et maintenant que les sujets fâcheux avaient étés abordés, l'inspecteur ne se priverait pas de jouer un peu avec les nerfs de son invité surprise pour la nuit.

"Il va falloir répondre à cette question ! Hors de question de te laisser partir seul maintenant, tu es venu faire ton petit cambriolage pendant mon shift du soir, si tu sors maintenant dans le coin je te donne pas 20 minutes avant de rencontrer un oiseau de nuit en vadrouille et prêt à en découdre avec le premier qui passera. Si jamais ça peut t'aider, j'ai quelques bonnes bouteilles qui cherchent une excuse pour être ouvertes..."

L'inspecteur fit un mouvement de tête vers le placard derrière lui. Il avait totalement inventé ce qu'il venait de dire, il était rare de voir des criminels roder de ce coté du district 2 ils étaient plus présents aux limites exterieures du district, mais il n'avait pas envie de voir sa seule distraction d'une journée qui avait si mal commencé lui filer entre les doigts.

"Du coup ?"

Mer 1 Sep - 23:08
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Lëan Vandorallen
Nom : Vandorallen
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Lëan Vandorallen
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Lëan savait à peu près tout ce qu'il y avait a savoir de l'inspecteur. Isiah n'était pas assez stupide pour penser qu'il ignorait de quoi il parlait lorsqu'il aborda l'état de son appartement. Il prit l'initiative de s'assoir sur l'un des tabourets de bar, à la gauche de l'homme. Il arpenta brièvement son environnement, se demandant les différences qu'elle avait opérées chez lui, et qui maintenant avaient disparu ou bien étaient restées telles qu'elle. Après tout, Lëan avait vu son dossier, et savait que l'inspecteur avait eu une concubine avant son accident. Il souffla tout en regardant le cahier qu'il avait entre les mains, transmis plus tôt. En réalité, il n'avait réagi à aucune de ses palabres, comme anesthésié, comme semblant plongé dans ses pensées. Il parcourut rapidement les feuilles qu'il tourna de son pouce, sans réellement s'arrêter sur une phrase en particulier, avant de claquer le livret sur le bar. "Tu sais pourquoi j'ai envoyé ça sur les boîtes mail de tous les flics ?" Il arpenta le visage d'Isiah, à la recherche de la moindre expression. "Pour faire un tri." Il haussa les épaules. "Toi c'était un peu plus particulier, c'était un peu plus personnel aussi." Il haussa un sourcil, son masque revenant parfaire son doux visage. "Je voulais que tu retrouves quelque chose pour moi." Son regard tomba sur le bar, balayant de son pouce sa lèvre inférieure qui avait était fendu à de nombreuses reprises. Il lui sourit tristement, dans un semblant de contenance. "Je ne vais pas l'utiliser pour le Cercle. J'attends que les flics le fassent. Mon job a été de lui faire avouer ses crimes et à envoyer ses confessions là où elles devaient être : devant la justice." Il pinça les lèvres, il ne lui avait pas demandé comment il avait eu une vidéo d'un haut membre du District 1, avouant ses crimes dans un appartement ensanglanté. Tant mieux, il n'était pas encore prêt à lui parler du Dark Intranet.

Ses yeux pétillèrent à l'instant même où l'homme lui parla des messages qu'ils s'étaient envoyés. Il se racla la gorge, un sourire à peine voilé en se remémorant les fesses parfaites de son hôte. Ils n'en avaient jamais parlé, mais Isiah semblait vraiment prêt à faire avancer leur relation, que ce soit le soir au bar ou maintenant. La question était : est-ce que Lëan était réellement prêt à refaire confiance à quelqu'un ? Il se contenta de se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas provoquer l'inspecteur et s'embourber dans son jeu, mais s'était vraiment plus fort que lui. Dans un murmure, Lëan laissa échapper un : "J'aimerai que tu sois beaucoup de choses, Isiah." En l'occurrence, son imagination était assez fertile pour se représenter l'inspecteur dans toutes sortes de situations et de rôle, dont celui d'amant, bien évidemment. Il jeta alors un coup d'œil septique à l'homme en face de lui : le prenait-il pour un bleu pour croire à son histoire d'agression ? Avant d'écarquiller les yeux face à sa détermination. Il ouvrit la bouche pour répliquer, puis la referma bêtement, son index tapant nerveusement sur le comptoir. Après quelques secondes de silence, il glissa un : "Je ne bois pas d'alcool fort." qui n'avait presque aucun rapport avec ce que demandait Isiah. Il relaissa un silence qui ne fit que mettre en relief sa gêne. "Et au passage, je vis au sein du District 2, donc..." Il releva le regard vers lui, haussant les épaules. "Je sais que tu mens." Il se fustigea d'avoir plongé le regard dans le sien, puisque son environnement devint soudainement plus suffoquant, comme s'il n'existait qu'Isiah à cet instant. Il murmura un inaudible : "Fait chier..."avant de tenter de décoller son regard de lui, mais c'était perdu d'avance. Sa respiration devint plus lourde, son corps plus chaud et il savait maintenant précisément comment répondre à sa question. Il posa ses doigts sur le genou de l'inspecteur, hésitant, avant de glisser sa main sur sa cuisse, se levant tout en suivant le geste. Il se rapprocha alors dans ce qui parut une éternité, ses yeux toujours plongés dans les siens, jaugeant ses réactions. Si Isiah avait bien fait son boulot, il savait que les cicatrices qui parcourraient son corps étaient dues à son ancienne relation. Il espérait sincèrement qu'il comprendrait son hésitation et sa crainte. Il colla son front contre le sien, avant que leurs nez ne se touchent, avant que Lëan ne dépose un baiser presque chaste sur ses lèvres. Puis sa respiration devint si saccadée qu'il ferma les yeux en se saisissant, plus violemment, de la bouche de l'inspecteur. Ses mains arrêtèrent ce qu'elles étaient en train de faire pour encadrer le visage de l'homme et venir prolonger le baiser. Il ne savait pas réellement ce qu'il faisait, mais il savait une chose : il en avait foutrement envie. Son ventre se contracta sous les vagues de désir, le conduisant à venir se lover contre Isiah. "Cette réponse est-elle convenable ?" Il avait lancé ça tout en butinant la mâchoire de l'homme, frottant sa joue contre la sienne, avant de replonger son regard dans le sien, tout en faisant exploser ses hormones sexuelles : "Et celle-ci ?" Il ignorait encore que les traumatismes ne demandaient pas la permission avant de resurgir. En cet instant, tout ce qui l'importait, c'était de prolonger cet instant jusqu'à la satiété.
Jeu 2 Sep - 23:13
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Isiah Black
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C’est ça qui est génial dans l’univers
VIOLATION DE DOMICILE
son côté imprévisible


L'inspecteur, assis à contempler les paroles acerbes du Lëan provocateur et arrogant qu'il avait toujours connu se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas laisser transparaitre sa déception lorsque soudain, sains prévenir, le masque froid et calculateur qu'arborait si souvent le jeune homme en guise d'armure lui arracha le plaisir d'étudier l'extrême sincérité du garçon calme, maladroit et empathique qu'il découvrait à peine. Il soupira, encore ces tests, encore ces jeux d'énigmes et pouvoir.

Lui qui était pourtant si jeune, qui aurait pu s'employer à vivre sa vie pour lui même plutôt que pour un jeu dangereux duquel il ne ressortirait pas entièrement vainqueur. Et à en juger par la cicatrice qu'il caressa subrepticement de son pouce, a en juger ce que lui avait révélé Tom dans une inquiétude peut être tout aussi grande que la sienne en regardant le sourire triste qui traversa son visage, il était déjà au courant. Il était au courant depuis bien longtemps. Il soupira, se demandant comment un être censé être doué de sensibilité pouvait faire sciemment autant de mal à son semblable. Comment cette femme avait pu prétendre l'aimer, avoir en enfant avec lui et continuer de le détruire chaque jour un peu plus au nez et à la barbe de ses proches sans que personne, non personne, n'ait l'audace de réagir.

Isiah planta alors son regard dans le siens avant de s'approcher dangereusement de lui tout en plaquant son poignet contre le siens pour glisser à son oreille:

"Je n'ai pas ton intelligence mais je suis pas non plus un complet idiot, les informations que tu voulais que je trouve n'ont pas été noyées, elles sont sur la clé de lecture cachée dans la doublure du carnet que je viens de te donner, c'est la seule copie qui existe. Et... je ne suis pas le seule à m'inquiéter pour toi. C'est difficile, de te détester. C'est pas faute d'avoir essayé."

Il relâcha son étreinte et se recula un peu. L'inspecteur avait besoin d'air. Il avait envie d'être dans la même pièce que lui pour une nuit qu'il souhaitait éternelle. Il avait besoin d'être à mille lieux se sa chaleur corporelle qui ne faisait qu'emballer son palpitant chaque fois que l'ingénieur s'approchait un peu plus de sa personne. Il cru voir son regard pétiller un instant lorsqu'il évoqua leurs échanges de message et pouffa de rire en voyant la gêne du jeune homme transparaitre dans l'incohérence de ses réponses.

Je sais que tu mens.

En voilà une sacré répartie.

Isiah ne pu se retenir encore une fois de rire, attendri par la contenance que le jeune ingénieur essayait constamment de garder face à lui mais qui lui échappait, à chaque fois, à coup sûr. Il soutint son regard sans sourciller, avec envie, avec malice.

" Bien-sûre que tu le sais... mais laisse moi à mes excuses fallacieuses pour te garder encore un peu ici. C'est plus facile que de te dire pourquoi je n'ai vraiment pas envie de te laisser partir."

Mais alors qu'il était prêt à continuer leur étrange joute verbale, l'inspecteur tressailli en sentant les doigts, puis la main de son interlocuteur remonter doucement le long de sa cuisse. Il se figea, le regard perdu au bord des lèvres du jeune ingénieur qui comblait alors l'espace trop grand qu'ils avaient jusqu'à lors laissé entre eux. Fiévreux il se mordit la langue pour ne pas se ruer sur lui et détruire cet instant hors du temps, il se jura d'être patient, il se jura de ne pas précipiter les choses, de le laisser diriger comme il l'entendait quitte à finir encore une fois frustré par ses désirs indicibles. Il se perdit dans son odeur sucrée et musquée lorsqu'enfin il fut assez proche pour que leur respirations saccadées se confondent. L'attente lui parût alors insoutenable, il ferma les yeux et laissa ses mains trouver, elle mêmes hasardeuses le chemin jusqu'aux hanches du jeune homme hésitant. Il avait envie de le tirer plus proche encore de lui, de l'emprisonner dans une étreinte qui ne finirait jamais. Mais l'inspecteur savait. Il savait que le moindre de ses gestes pourrait réveiller chez lui quelques souvenir dont il n'aurait jamais voulu connaitre l'existence.

Respirer était devenu accessoire tant l'impatience qu'il ressentait tendait l'atmosphère. Et lorsque dans un baisé chaste et discret Lëan le libéra enfin des chaines de sa frustration il se laissa aller à glisser ses mains contre le corps chaud et palpitant du jeune homme, pour en réclamer un peu plus, toujours plus de lui, pour que leur baiser se fasse plus passionné, plus long, plus doux. Il sourit en sentant les mains de Lëan s'accrocher à sa mâchoire. Quand il rouvrit les yeux, pendu à ses lèvres il n'entendit presque pas son énième pique, trop occupé à déterminer si oui ou non tous cela était réellement entrain de se produire. Il déposa doucement un baiser creux du cou de Lëan qui s'était lové contre lui, et dans un soupir de plaisir répondit sans en avoir conscience :

"Tu as vraiment un don pour faire ce que tu veux de moi Lëan..."


Ven 3 Sep - 16:21
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Comme à son habitude, Lëan était dans une ambiguïté perpétuelle. D'un côté, son désir était irrépressible, mais de l'autre, il se battait intérieurement contre ses craintes qui brimaient continuellement ses appétences. En libérant ses hormones, il n'avait donc pas réfléchi à l'impact de celles-ci auraient sur Isiah, il avait simplement agi par impulsivité, par caprice. Sa respiration s'arrêta tout bonnement lorsque l'inspecteur le piégea entre lui et le comptoir. Ses muscles se contractèrent automatiquement, tandis que son baiser fut pour ça part totalement mécanique. Se laisser faire fut un réflexe qu'il pensait avoir oublié, laissant glisser sur lui les mains de l'homme et le laissant hâtivement le déshabiller. Cependant, il subsistait un éternel désir qui ne demandait qu'à être libérer, qu'à lâcher prise. Ce fut le souffle court d'Isiah qui lui indiqua que leur relation n'était pas la même qu'avec Chelsea. Dans ces yeux, dans ces gestes, il n'y avait eu que de la manipulation, du contrôle. Isiah était aussi capricieux que Lëan. Il le désirait vraiment.

Ven 3 Sep - 22:00
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L'inspecteur n'était pas homme à qui l'on donne des ordres. Pas dans cette situation. Mais, ce n'était pas pour lui déplaire. Lorsque Lëan inversa subitement les rôles un grognement suppliant lui échappa. Il était comme un gamin prit en faute à en vouloir trop. Il avait tellement envie de lui. Depuis cette entrevue au restaurant. Ou peut être même depuis le début. Bien sûre qu'il en voulait trop, qu'il en voulait plus. Il voulait le faire sien, que ça ne s'arrête jamais, graver son odeur sur la moindre parcelle de son corps. Il voulait le voir nu, savourer le dessin parfaitement équilibré de son corps d'éphèbe. Il voulait lui faire ces choses indicibles qui avait rêvé de lui faire, et qu'il avait pourtant rejetées, de toute ses forces, ne s'autorisant jamais à peine plus que des pensées vagabondes et frustrantes à son égard. Il se senti presque défaillir en entendant un gémissement quasi inaudible s'échapper des lèvres de l'ingénieur impétueux. Comment il allait faire pour se contrôler jusqu'au bout ? La quantité d'hormone dans la pièce lui criait déjà presque de le réduire en pièce. L'inspecteur se demanda même si il était entrain de devenir fou tant il n'avait jamais désiré quelqu'un à un point tel qu'il suffoquait d'impatience. Il l'écouta en serrant les dents lorsque les ongles du jeune homme vinrent se planter comme des serres dans la peau de ses bras. Etrangement cette douleur ténue lui fit l'effet d'un rappel à l'ordre. Les yeux plongés dans les siens il tendit chacun de ses muscles pour ne pas complétement dérailler, pour s'imposer une patience douloureuse alors que le désir le submergeait d'ors et déjà complétement.  

"Tout ce que tu voudras..."


Sam 4 Sep - 12:17
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Dim 5 Sep - 0:01
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Tout s'était passé si vite. Isiah, assis seul au bout de son lit la tête entre les mains se demandait sincèrement à quel moment sa vie avait décidé de complétement dérailler sans son accord. Comment pouvait elle ainsi passer d'un moment de plénitude à une rencontre vocale fortuite avec un inconnu qui le menaçait, le mettait en garde et le remerciait dans le même temps. C'était qui ce type déjà ? Son voisin ? Il l'avait peut être mérité, après tout c'était lui qui avait refusé de lâcher son enquête sur la cavale malgré les mises en garde de son entourage. Et c'était encore lui qui avait décidé de remuer le passé de Lëan Vendorallen. Excédé il se saisit d'un oreiller pour y étouffer un cri, mais s'attarda à le serrer contre lui en y sentant l'odeur de son amant. Alors que le rouge lui montait aux joues devant la candeur de ses réactions il se releva, refit mécaniquement le lit et le poussa légèrement accéder à ancienne trappe d'aération dans le mur. Il tira simplement sur la grille qu'il n'avais jamais revissée pour en sortir le premier carnet dans lequel il avait prit toute les notes qu'il avait sur l'enquête de Lëan avant d'en faire une copie qui croupissait désormais au fond de son évier avec la vaisselle salle.

En feuilletant les pages du carnet de cuir relier l'inspecteur se mit à pouffer de rire. Un rire fatigué, désespéré.

"Dire que tu n'as pas pensé à déplacer le lit... idiot. Bien-sûre que t'auras toujours besoin de quelqu'un pour sauver ton cul..."

L'inspecteur se releva sans pendre la peine de couvrir sa pudeur pour aller dans la cuisine et déposer le carnet dans un grand plat en métal avant d'y mettre le feu et de regarder calmement des semaines d'enquête partir en fumée par la VMC. Il pouffa de rire en se demandant si il allait regretter ce choix qu'il venait de faire sur les conseils d'un homme qu'il ne connaissait même pas. C'était fini. Il n'enquêterait plus sur ce type qui l'intriguait tant. Au lieu de ça il apprendrait à le connaitre comme le font les amants. Il apprendrait à accepter ses défauts, comme ses qualités, à endosser le poids de ses erreurs passé. Isiah ne savait pas vraiment, si c'était le bon moment pour laisser à nouveau entrer quelqu'un dans sa vie. Il ne savait pas non plus si ce que Nöl avait dit était vrai. Si il serait près à encaisser tout le bagage aussi merdique soit-il que Lëan trainait derrière lui. Mais il savait qu'au fond il l'aimait. Que chez lui ce n'était pas que des sentiments naissants, qu'ils s'étaient installés, bien ancré depuis un petit moment. Car l'inspecteur était incapable de coucher sans éprouver de sentiments pour ses partenaires. Il soupira, se passa une main sur le visage et posa ses yeux sur le pauvre comptoir de cuisine métallique qu'il allait devoir réparer. Comme les lames de ses bras d'ailleurs. Sans qu'il ne le veuille ses yeux glissèrent également sur le répondeur holographique qui trônait là comme pour lui rappeler qu'il n'était pas très doué pour prendre des décisions assumé. Il souffla du nez, saisi l'objet et le balança dans la poubelle sans un regard en arrière.

Qu'elle aille au diable.

D'un pas presque chancelant, il avança, hésitant vers la porte de la salle de bain restée grande ouverte. Il resta un instant sur le pas de la porte alors que l'humidité et la chaleur ambiante si différentes de celles du couloir le faisait frissonner. Il se mordit la langue tout en détachant ses cheveux, en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir dire. En se demandant si il devait éprouver des remords par rapport à tout ce qui venait de se passer. Il fini enfin par se décider à entrer, et se fit voyeur immobile, observant sans pouvoir l'atteindre celui qu'il avait le sentiment d'avoir blessé. Il était beau Lëan. Il était plus vivant que n'importe qui d'autre dans ce monde. L'eau ruisselante qui scintillait sur sa peau le rendait semblable à un songe. Puis l'inspecteur s'attarda sur les nombreuses cicatrices qui parsemaient le corps du jeune homme. Cette vision onirique teintée d'un cauchemar récurant qui n'était pas le sien lui fit l'effet de recevoir un coup dans la cage thoracique. Il serra les poings, espérant qu'un peu avant de mourir cette femme aie au moins autant souffert que lui. Puis, mal assuré il s'avança encore, jusqu'à sentir les gouttes d'eau brulante éclabousser ses jambes. La à quelques centimètres de l'ingénieur, il baissa la tête, un peu coupable de l'avoir tant désiré malgrès tout ce qu'il avait du enduré. Un peu coupable d'avoir pensé égoïstement qu'il pouvait n'y avoir que lui l'espace d'un instant qui compte à ses yeux. Un peu coupable d'avoir pensé que ça simple présence pourrait être un remède à quelque chose d'aussi complexe.

Il avança une main tremblante pour effleurer le dos du jeune homme et se refreina comme un gamin pris en faute qui demanderait simplement pardon. Il s'avança encore, l'eau dégoulinant sur son visage rendant sa vision floue et se mélangeant heureusement pour son ego mal placé à des larmes qu'il était incapable de retenir. en bon empathe Il posa son front sur l'épaule de Lëan et ses mains au creux de ses reins. Incapable de l'étreindre à nouveau sans son autorisation.

"Ne me rejette pas..."

Il prit une grande inspiration avant de continuer.

"Je ne suis pas comme elle. Je veux t'aider alors... s'il te plait ne me rejette pas. Reste ici ce soir. Et autant de soir que tu voudras. Et refait la sécurité de ce putain d'appartement si tu veux... Mais n'espère pas que je sois capable de comprendre tout de suite comment ça fonctionne... je suis quand même un peu con parfois. Souvent en fait... Et peu importe ce qu'à dit ton voisin... je suis prêt à accepter beaucoup plus de chose qu'il ne se l'imagine."

   
Dim 5 Sep - 13:23
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