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III - La Renaissance de la civilisation | Ouvrage de 2730
Lëan Vandorallen
Nom : Vandorallen
Age : 28
Crédits : 18950
Emploi : PDG d'Art Robot
Membre du Cercle
Lëan Vandorallen
(#)
Id 458P756
I.A de l'interface


"La Renaissance de la civilisation" est un ouvrage retrouvé dans un bunker et relatant la fin du monde. Elle y explique les cataclysmes, mais également la naissance d'une nouvelle civilisation, d'une nouvelle terre qu'ils nommèrent Dysnomie et de la toute première ville construire après la destruction de la Terre.  En voici quelques extraits:


Chapitre I: le commencement
Les océans se soulevèrent, frappant les terres acides que l’humanité avait elle-même engendrées. Les vents soufflèrent à en déraciner la flore, déjà condamnée depuis longtemps, affaiblissant la faune, se retrouvant alors sans ressource. L’eau, devenue putride, se mit à manquer et la température vacilla, figeant ou embrasant les hères de ce monde. Ils prièrent leur Dieu, mais aucune aide ne leur parvint. En premier lieu, l’humanité perdit d’abord ses enfants, puis les plus âgés. Les faibles partirent ensuite, tandis que la faim et la soif accrurent leur sentiment de survie. Cette plèbe s’entredéchira, pour une goutte d’eau potable, pour un rat ayant miraculeusement survécu.

L’humanité se tut durant quelques années, après que les éléments se soient déchaînés sur elle. Elle s’enferma dans un mutisme pesant, où chacun resta caché, pour ne pas être détroussé ou bien pire encore. Certains clans se formèrent, survivant en s’entredévorant. D’autres s’offrir à la mort pour subir la punition de leur Dieu, qu’ils jugeaient juste à leur égard. Les décennies s’écoulèrent, puis les siècles. La température se stabilisa dans les régions, demeurant cependant instable, là où la pollution était à son apogée. La faune et la flore renaquirent, plus dangereuses encore que ne l’était l’humanité en conflit. Les miraculés durent donc se regrouper et ré-apprivoiser ce monde dans lequel ils allaient désormais vivre. Un siècle fut nécessaire pour mettre leurs instincts de côté, et se rapproprier leurs terres. La première grande nation vit alors le jour, sur les décombres d’une ville fantôme, et se fit appeler : Tadryon. A l’abri des dangers de cette nouvelle planète, les vagues de rescapés s’y pressèrent, aidant à son amélioration ; c’est en ce lieu que la technologie refit son apparition, visant à protéger ces survivants de l’extérieur, et non à agrémenter leur petit confort dont ils firent le deuil.

Lorsque l’humanité sembla retrouver une paix approximative, certains humains se mirent à évoluer, exposés dans certaines régions au haut taux de pollution. Ils commencèrent à ressentir le monde différemment, devenant plus résistants que leurs semblables mais, surtout, ils se virent doter d’une différence de taille : un don, qui leur était propre. Naïfs devant les premières évolutions constatées, ils ne les cachèrent pas et, très vite, les plus croyants les évitèrent, tout autant que les plus craintifs. Rejetés par la majorité de leurs semblables, que l’on disait fait de la même substance que la faune et la flore dangereuses, ils restèrent entre eux, alimentant mutuellement leur haine. Quelques années suffirent pour que bon nombre d’évolués prennent conscience qu’ils étaient supérieurs, ils décidèrent d’abuser de leurs dons en retour. Armés, ils prirent ce qu’ils clamèrent comme un droit, punissant ceux qui les avaient jadis réduits à mendier dans les rues. Une guerre, au sein de Tadryon, fit rage, mais les évolués, en minorité, furent écrasés sous le poids des majoritaires. Un petit groupe, ayant fui vers les régions boisées, ne fut pas pourchassé,  les vainqueurs étant certains que l’indomptable nature aurait raison d’eux. Ils avaient tort.

Au fil du temps, ceux qui avaient évolué furent tués sans distinction, tandis que de rares élus parvinrent à fuir, retrouvant ces parias qui avaient bravé la mort, loin de l’humanité régulée par l’ordre et la peur. A leur tête: Ohibaan, dont le nom fut bientôt sur toutes les langues de Tadryon, celui qui fut le premier à ériger une hiérarchie hors des murs, celui qui jura de protéger les siens. Les religieux en firent une appellation maudite, celui dont le sang était aussi perverti que la sève coulant dans les plantes de ce monde. Les évolués eurent alors un nom : les fils et les filles d’Ohibaan - les maudits, les impurs.

Au cœur de ce conflit entre ces peuples clamant leur droit d’exister, d’autres naquirent, plus discrets mais non sans conséquence sur les vastes terres."

[...]


Chapitre II: Le cycle de l'humanité
En 2017, certains pensaient que le meilleur moyen de sauver l'Humanité était de recommencer un cycle. D'éliminer une bonne partie des êtres humains afin de laisser la nature reprendre ses droits et amoindrir l'impact que nous avions sur elle afin de nous imposer, une nouvelle fois. Des siècles plus tard, l'Humanité fut détruite, balayée par la planète elle-même qui se souleva contre ses oppresseurs. Malheureusement, les bienpensants se trompèrent sur les bienfaits d'un nouveau recommencement, car tout n'est qu'une perpétuelle répétition.

Les Fils d'Ohibaan furent chassés durant des décennies, accentuant la haine envers cette nouvelle civilisation qui se voulait garante de l'humanité. Commença alors la seconde erreur de ce cycle de répétition: les représailles. Les têtes Tadryennes tombèrent au sein de la forêt d'Hanaamu, exhibées par la suite devant la ville de plomb en guise d'avertissement. Elles eurent l'effet inverse, faisant avancer les troupes un peu plus profondément sur le territoire, conduisant inéluctablement à la guerre de 2722.

Tadryon voulait reconstruire l'humanité. Elle s'était construite une ville, un point de départ, avait réuni les survivants, avait cru qu'elle pouvait tout contrôler afin de pouvoir reprendre le dessus sur la nature, mais elle avait oublié que l'humain faisait partie de celle-ci, que l'Homme aussi pouvait évoluer. La même rengaine: la crainte de la différence amène à la guerre. Incompris, abandonnés, les Fils d'Ohibaan entrèrent dans l'hostilité. Chacun se devait de s'écraser afin de faire taire leur peur, leur haine et le gagnant serait forcément apaisé. Malheureusement, le choix de la fin n'appartient à aucun Homme, mais aux coïncidences auxquelles nous ne pouvons que nous adapter. Un tremblement de terre secoua les deux factions, arrêtant la guerre, avant qu'un tsunami ne balaye les côtes, inondant la forêt d'Hanaamu. Si certaines factions alliées vinrent sauver les leurs, si, soudainement, certains n'hésitèrent pas à sauver leurs ennemis, ils perdirent tous deux la guerre censée les soulager. À la place, elle ne fit qu'un peu plus les perdre: les Tadryens se méfièrent des leurs, le soupçon plana sur toute les têtes puisque certains avaient été attaqués par leurs pairs lors de la bataille, des traîtres qu'il fallait dorénavant trouver et chasser. Les Fils d'Ohibaan avaient également sauvé certains d'entre eux, laissant planer le doute sur leur ennemi. Les Mutants, quant à eux, avaient tout bonnement disparu de la forêt, ne laissant là que le reste de leur civilisation."

[...]



Mer 8 Jan - 23:05
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