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Les mémoires d'une fille d'Ohibaan | Nasträlya Vandorallen
Lëan Vandorallen
Nom : Vandorallen
Age : 28
Crédits : 18950
Emploi : PDG d'Art Robot
Membre du Cercle
Lëan Vandorallen
(#)
Id 458P756
I.A de l'interface

Beaucoup de termes restent encore inconnu à notre civilisation, mais "Les mémoire d'une fille d'Ohibaan" raconte l'histoire de nos ancêtres, les Homo Naturalis, dont voici quelques extraits:

" Chapitre I: Les premiers affrontements

L'évolution des Hommes aurait été un atout considérable pour Tadryon, une mutation à point nommé pour battre la nature à son propre jeu. Cependant, elle fut reçue telle une malédiction, haïe pour sa ressemblance au monde. Les Mutants furent jugés par leur propre Dieu, celui en qui ils avaient cru de prime abord. Les regards des Tadryens se firent agressifs, les gestes un peu plus violents, tandis que petit à petit ils furent isolés du reste de la plèbe. Les moyens afin de gagner leurs vies ne leur furent plus accordés, ainsi expulsés au sein même de Varosha.

Leur déchéance aurait pu s'arrêter ainsi, cependant, l'égoïsme des Hommes ne leur permit aucun répit. Varosha se rangea majoritairement de l'avis de Tadryon, espérant ainsi marquer des points et accéder à la "ville bénie". Bannis de leur cité, humiliés par leurs pairs, la haine gravit les échelons à une vitesse fulgurante. Si au départ les affrontements n'étaient que peu fréquents ce fut en 2682 que le premier affrontement eut lieu entre les Tadryens et les Mutants. Certains pensèrent que leur supériorité n'était plus à démontrer, puisque Dieu lui-même leur avait octroyé ces dons. Ainsi, il ne manquait plus qu'à asseoir leur suprématie sur le reste des hommes, qui eux, étaient sous-évolués.

Être rejetés avait fait d'eux les hommes qu'ils étaient aujourd'hui, prêts à prendre les armes pour se défaire de cette honte et cette haine qui leur collaient à la peau. De bouche à oreille, on entendit qu'un affrontement se préparait, mais qui crut que les Mutants allaient se rebeller contre leur propre sort ? Étant minoritaires, on pensa à des commérages sans fondement. Cependant, ce fut une nuit que les évolués piégés à Tadryon, ceux ayant gardé secret leur évolution, attaquèrent la ville, tandis que ceux étant à l'extérieur s'attaquèrent à l'entrée.

La lutte ne dura qu'un bref instant, cependant assez longtemps pour faire de lourds dégâts dans les deux camps. Elle permit néanmoins à un groupe de s'échapper en direction de No Man's Land, là où les soldats ne les suivirent pas. Ceux restés sur Tadryon furent tous exterminés, tandis que le sort de ceux s'étant enfuis fut confié à la nature."  

[...]

" Chapitre II: La découverte d'un nouveau monde
Lorsqu'ils passèrent No Man's Land, ils surent qu'aucun retour en arrière n'était possible. Il y avait dans leurs rangs beaucoup d'enfants, apeurés par ce monde qui s'offrait à leurs yeux. On leur murmurait des mots qui se voulaient rassurants, mais qui ne calmèrent jamais réellement leurs angoisses. La vérité était là: ils n'avaient nulle par où aller, ne connaissaient aucun territoire, aucun lieu où se réfugier, ils étaient voués à mourir. Leur survie, le peuple la doit à Ohibaan, un homme âgé qui s'était battu pour tous, tandis que la plupart avaient déjà baissé les bras. Il donna espoir aux troupes, rallia des Hommes à sa cause afin d'organiser les défenses du groupe, réussit grâce à ses éclaireurs à trouver eau et nourriture.  

Ils continuèrent ainsi, inlassablement, à marcher, perdus dans l'immensité du territoire , jusqu'à se confronter à la sinueuse forêt d'Hanaamu. Très vite, ils y entrevirent un espoir de survie en son sein et les regards se tournèrent vers Ohibaan. Sans réellement s'en rendre compte, il était devenu la voix du peuple, celle que tous suivaient sans poser de question. Il les avait sauvés du désespoir, il les avait laissés l'investir... mais il savait aussi ce que cela impliquait. Les émotions positives se tourneraient vers lui, mais les erreurs qu'il pouvait faire lui attireraient les foudres du groupe, la haine et la colère. Il le savait, cependant, le peuple qu'il était en train de forger avait besoin d'une figure qu'il suivrait jusqu'à donner sa vie, au risque de mourir sans avoir eu la chance d'essayer de vivre. Cette figure, c'était lui.    

Ils s'enfoncèrent dans la forêt pour y apprendre ce qui deviendrait leur force: la dangerosité des lieux. Cependant, Ohibaan était un homme prudent, un homme assez intelligent pour comprendre que les fleurs étincelantes étaient un problème dès le début. Un pas fut fait, puis deux avant qu'il n'arrête le convoi dans sa lancée. Tandis que les Bleutées s'agitaient plus loin, il intima à son peuple de grimper aux arbres, alors que le peu d'hommes armés d'équipements de Tadryon défendait leur position. Les prédateurs affluèrent de toutes parts, les Dracoras déchirèrent les chairs, quelques Varazas se joignirent également à la bataille. C'était une lutte sans merci entre l'Homme et la nature. Après quelques minutes de combat intense, le groupe vainquit et réchappa de la couronne des Bleutées avec beaucoup de cadavres sur les bras. Certains périrent également au contact de la sève des arbres, d'autre par les Adaish qui leur tombaient dessus sans crier gare.  

La couronne Insecta fut sans doute la plus simple à traverser, car ce fut par bêtise que l'un d'eux tomba dans un nid de larve. Encrassé par la substance visqueuse, aucun Ernolis ne l'attaqua, même proche de lui. Ainsi, tous les membres du groupe s'enduisirent du liquide épais. Si tout semblait bien se passer, ce fut sans compter les Lezos qui s'attaquèrent à ceux qui posaient leur main trop près d'eux. Ils moururent paralysés, leur cœur cessant alors de battre, refrénant certains à s'enduire de la substance, ce qui les conduisit à se faire attaquer, par la suite, par les Ernolis.    

La forêt d'Hanaamu s'offrit à eux comme un don du ciel, plus calme, semblant moins dangereuse que les autres territoires traversés. Ce fut en ces lieux que les pluies acides s'abattirent. Si beaucoup se réfugièrent sous les arbres, d'autres se retrouvèrent sans abris et ce que Tadryon avait forgé renaquit ici même. Les places manquantes, certaines se mirent à pousser les autres, à se battre pour survivre. Tandis que les pluies brûlaient, les peaux, Ohibaan abrita de son corps un enfant, faisant firent des bruits alentour. La douleur était toute relative pour lui, il était âgé, prêt à donner sa vie pour en sauver une autre et il avait déjà tant fait. Très vite on l'abrita à son tour, qui fut lui-même abrité par la suite. Une masse d'hommes et de femmes se regroupa, se protégeant les uns les autres. Les grandes fleurs, ces Oranis, furent coupées pour les mettre au sein de la masse, protégeant les chairs de la pluie acide. En brisant ce par quoi ils avaient été forgés, ils survécurent. Tous.

Quelque temps après, la construction du premier village en dehors de Tadryon vit le jour. Les débuts étaient durs, Ohibaan faiblissait de jour en jour, les attaques des prédateurs ne cessaient d'affluer, les plantes tuaient les hommes, tout autant que la sève des arbres. Des stratégies se mirent en place, mais elles ne suffirent jamais réellement. Le 02 Mai 2683 au soir, Ohibaan nomma son successeur, un jeune homme en qui il plaçait toute sa confiance. Le lendemain, il mourut de mort naturelle, laissant la survie de la tribu entre ses mains."

[...]

" Chapitre III: La naissance d'un peuple
Si le choix d'Ohibaan n'était pas contesté de prime abord, les jours qui suivirent: la faim, la soif, la mort des êtres chers, mais surtout la conviction de pouvoir mieux faire pour le peuple, bascula la tribu dans un affrontement silencieux. La construction du village continua, bien obligée de constater que même pour une prise de pouvoir, ils avaient besoin d'un endroit afin d'être en sécurité. En 2687, tandis que les maisonnettes venaient à peine d'être investies, la première guerre civile éclata. Elle divisa les hommes en deux groupes: ceux fidèles à Ohibaan et ceux désirant un autre chef. La Grande Insurrection réduisit de moitié la civilisation lorsqu'elle toucha à sa fin. L'homme choisit par Ohibaan conserva sa place en temps que chef avec, cependant, quelques modifications. Dès que les rayons de lune percèrent la cime des arbres, il prit la parole, procédant à la première Ascension et à l'élaboration des premières croyances. Si le peuple s'était donné à Ohibaan, c'était parce que c'était un grand homme qui avait su redonner l'espoir dans les moments les plus sombres. Ainsi, il rejeta son nom et perpétuerait la mémoire de celui-ci, en endossant ses responsabilités, mais surtout son appellation. Il rejetait également la haine, les sentiments négatifs envers son peuple, ceux qui avaient failli causer leur perte. Il prôna une nouvelle civilisation, basée sur des émotions saines et une entraide mutuelle qui leur permettrait de s'agrandir.

Quelques années plus tard, à force de vivre au sein de la forêt et d'apprendre à connaître leur environnement, un lien se créa entre l'Homme et la Nature. Un lien si fort que, plus le temps avançait, plus elle s’immisçait dans leur croyance pour ne faire qu'un avec eux. En mai 2702, la civilisation, forte de ses 480 habitants, fit son apparition près de Tadryon, révélant ainsi leur survie, mais également leur flagrante déclaration de Guerre."

[...]

" Chapitre IV: La Fédération de Jade
Longtemps la guerre se fit silencieuse. Longtemps les Fils d'Ohibaan comptèrent leurs morts dans un mutisme dérangeant, feutrés dans ce désir de ne pas aller à l'encontre de la Nature, d'Ohibaan ou encore, afin de ne pas se lancer dans une guerre d'idéologie. Les mois passèrent sans qu'aucun incident ne soit constaté, sans qu'aucune révolte ne soit entendue, jusqu'au jour où les paroles s'élevèrent une à une. Lentement, une seconde insurrection prit place, allant jusqu'à essayer de tuer Ohibaan en laissant la Nature décider de son sort. Si elle décidait qu'il devait mourir, alors ils iraient en guerre à la tête d'un autre Sage, s'il vivait, alors ils respecteraient son choix de ne pas se battre contre Tadryon. Mais si Ohibaan fut simplement blessé par les insectes déposés dans sa hutte, le peuple parti en guerre lorsque les Capes Écarlates entrèrent dans leur territoire afin de se venger des têtes Tadryennes soigneusement déposées sur le leur. Des mises en gardent qui s'étaient mises en place afin de les terroriser, afin qu'ils ne viennent plus tuer dans leur forêt sacrée. C'est ainsi que des alliances se firent et que la guerre éclata au sein de la forêt d'Hanaamu.  

La pluie avait rendu le champ de bataille boueux et difficile à dominer, mais le front s'était préparé à se battre dans n'importe quel climat, défendant avec rage leur territoire et leur civilisation, tandis que ceux étant dans l’incapacité de se battre se dirigeaient vers les navires des Lamentaks afin de se mettre à l'abri des hostilités. Si les stratégies se mettaient doucement en place pour maîtriser l’ennemi, c'était sans compter les événements climatiques qui vinrent mettre fin à cette guerre. Un tremblement de terre vint secouer la forêt, aussitôt balayée par les vagues d'un tsunami, mettant en déroute les deux factions. Si la forêt fut épargnée par les premières vagues, les inondations engloutirent les lieux, ramenant la faune marine des fonds obscurs, jamais vus par les deux peuples, tandis que les torrents traînaient les corps qui ne pouvaient remonter, déracinant certains arbres qui s’abattaient sur les blessés. La Nature gagna cette guerre cette nuit-là et les Fils d'Ohibaan perdirent plus de la moitié de leur civilisation pour en trouver une nouvelle : la Fédération de Jade.

Les navires Lamentaks vinrent chercher leurs alliés au milieu des débris et des restes. Ils les emmenèrent au Bassin Sinaën afin de les confier aux Maïnes. Ils acceptèrent donc d'entrer dans la Fédération en 2722, après la guerre contre Tadryon et après la reconstruction de leur village au sein du Bassin Sinaën.

Un mois s'en suivit où Ohibaan prit ses distances jusqu'à simplement disparaître du jour au lendemain, laissant la place à un autre. Certains se sentirent trahis, d'autre abandonnés ou encore soulagés qu'un maître de guerre prenne dorénavant les rênes de la faction. L'avenir seul nous dira si Ohibaan avait raison de laisser son peuple aux mains d'un autre que les siennes. "

[...]


Mer 8 Jan - 23:36
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